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A quoi sert le design ? Quel rôle joue-t-il ?

Le design joue un rôle essentiel dans de nombreux aspects de notre vie quotidienne, bien au-delà de l'esthétique. Que ce soit dans les objets que nous utilisons, les espaces que nous occupons, ou les expériences que nous vivons, le design joue un rôle crucial pour améliorer notre quotidien et répondre à nos besoins.


Fonctionnalité :

Le design vise avant tout à créer des produits et des espaces fonctionnels. Il s'agit de concevoir des objets et des environnements qui remplissent leur rôle de manière efficace, facilitant ainsi la vie de l'utilisateur.


Ergonomie :

Le design prend en compte l'ergonomie, c'est-à-dire l'adaptation des produits à la morphologie et aux habitudes des utilisateurs. Une bonne ergonomie permet d'optimiser le confort et la facilité d'utilisation.


Esthétique :

L'esthétique est un aspect important du design. Créer des objets et des espaces esthétiquement plaisants contribue à susciter des émotions positives chez les utilisateurs et à améliorer leur expérience.


Identité de marque :

Dans le domaine du marketing, le design joue un rôle clé dans la création de l'identité de marque d'une entreprise. Un logo, un site web ou un emballage bien conçu contribuent à véhiculer les valeurs et l'image de la marque.


Communication visuelle :

Le design est un puissant moyen de communication visuelle. Des graphismes, des illustrations et des infographies bien conçus permettent de transmettre des informations de manière claire et efficace.


Innovation :

Le design joue un rôle d'innovateur en repoussant les limites de la créativité et en proposant de nouvelles solutions aux problèmes existants. Il permet de créer des produits et des services innovants qui répondent aux besoins émergents de la société.


Durabilité :

Le design durable est de plus en plus pris en compte pour répondre aux enjeux environnementaux. Concevoir des produits et des espaces durables et éco-responsables est un défi majeur pour les designers.


Expérience utilisateur :

Le design se concentre sur l'expérience utilisateur, en cherchant à créer des interactions positives entre les produits ou les services et les utilisateurs. Une expérience utilisateur réussie favorise la fidélisation et la satisfaction des clients.

Adaptation culturelle : Dans un monde de plus en plus globalisé, le design prend en compte les différences culturelles pour créer des produits et des expériences adaptés aux différentes populations.


Amélioration de la qualité de vie :

En fin de compte, le rôle du design est de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie des individus en proposant des solutions innovantes, fonctionnelles, esthétiques et adaptées à leurs besoins et à leurs valeurs.


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Crédits photo : Felipe Ribon


En somme, le design joue un rôle multidimensionnel qui va bien au-delà de l'aspect esthétique. Il est un moteur d'innovation, d'efficacité, d'identité et de communication, et contribue à façonner notre environnement et notre expérience quotidienne.


Pour aller plus loin, voici les propos de recueilli par Mathieu Lehanneur :

Dans Le journal de l'école de Paris du management 2017/2 (N°124), pages 36 à 42

Éditions Association des amis de l'école de Paris.


"On associe souvent le design à la beauté plastique, à l’harmonie des proportions, et les œuvres de certains designers se reconnaissent au premier coup d’œil. Ma vision du métier n’est pas celle-ci. Dans un monde saturé de propositions et de stimulations, je suis convaincu que l’enjeu du designer n’est pas de concevoir une forme parfaite mais un objet qui, cheminant dans les circonvolutions cérébrales de l’utilisateur, remplisse un office donné, résolve un problème. Le beau est nécessaire, mais jamais suffisant.De fait, je vois du design là où d’autres n’en voient peut-être pas. Prenons trois réalisations qui ne relèvent

pas de la discipline au sens académique, mais qui m’inspirent infiniment et éclairent ma pratique. On trouve la première à Chicago, sur la majestueuse autoroute qui borde le lac Michigan et dont un virage s’avérait fatal à de trop nombreux conducteurs. Probablement grisés par le spectacle, comme suspendus entre le défilé des gratte-ciel et l’horizon, ils accéléraient instinctivement et terminaient leur course dans l’eau. Les premières parades testées par la ville – policiers, panneaux de limitation de vitesse, radars – n’y ont rien

fait. Jusqu’au jour où un inconnu a eu l’idée brillante, minimale et efficace, de peindre sur le bitume des rayures perpendiculaires à la voie, se resserrant à mesure qu’approchait le tournant fatidique, donnant le sentiment que les voitures prenaient de l’élan. Le dispositif s’est révélé d’une efficacité redoutable  : les conducteurs se sont contentés de cette sensation de vitesse perçue par leur cerveau et ont gardé une allure modérée.

Si ce projet m’intéresse tant, c’est parce qu’il n’envisage pas une solution strictement fonctionnelle à une question, mais s’efforce de comprendre la logique intime

des individus.

Un autre exemple jouant sur le même ressort, a priori plus trivial, est celui de la pissotière gravée d’une mouche que l’on trouve dans de nombreux lieux publics. Ni plaisanterie, ni œuvre post-Duchamp, elle est la réponse la plus maligne à un problème d’hygiène. Jusque-là, des ingénieurs avaient eu beau calculer la courbe optimale des vasques pour éviter

les éclaboussures,et des écriteaux inviter les messieurs à canaliser les errements, rien n’y faisait. La solution est venue d’ailleurs. Jouant probablement sur l’instinct chasseur des mâles modernes, un ingénieux anonyme a eu l’idée d’imprimer une mouche très réaliste sur

la faïence, là où le jet causerait le moins de dégâts. Bien qu’ils sachent l’insecte factice, les usagers ne peuvent s’empêcher de le viser. L’idée n’est pas de tromper le cerveau, mais de jouer avec lui. Il est conscient "

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