Pourquoi offrir un morceau de toit de Paris ?
- Toit de Paris
- 23 oct.
- 15 min de lecture
Offrir un Carré Parisien, c'est bien plus que donner un simple objet décoratif. C'est transmettre un fragment d'histoire, un morceau tangible du patrimoine architectural français, une pièce unique qui a vécu des décennies sous le ciel parisien. C'est offrir Paris elle-même, cristallisée dans un carré de zinc patiné par le temps, les saisons et les événements qui ont façonné la capitale.
Un morceau d'histoire authentique entre vos mains
L'héritage du Baron Haussmann
Chaque Carré Parisien provient des toits qui couronnent Paris depuis le milieu du XIXe siècle. Ces toitures en zinc sont nées d'une vision : celle du Baron Haussmann, préfet de la Seine sous Napoléon III, qui entre 1853 et 1870 a complètement transformé Paris en ville moderne.
Avant Haussmann, Paris était une ville médiévale aux ruelles étroites, sombres et insalubres, avec des toits en bois, en chaume ou en ardoise qui prenaient feu régulièrement. Les immeubles étaient disparates, sans cohérence architecturale. La capitale était gangrenée par le choléra, la typhoïde, et les émeutes y éclataient fréquemment dans le dédale de ses passages.
Haussmann a tout changé. Il a percé de larges boulevards, créé des parcs, modernisé les égouts, et surtout, il a imposé une unité architecturale qui donne encore aujourd'hui à Paris son identité visuelle si reconnaissable : les immeubles haussmanniens à six étages, avec leurs façades en pierre de taille, leurs balcons filants, et leurs toits en zinc gris-bleu.
Le zinc s'est imposé pour plusieurs raisons pragmatiques : il était économique, léger, facile à découper et à façonner, et surtout bien plus étanche que l'ardoise. En nécessitant moins de charpentes lourdes, il a permis de libérer de l'espace habitable sous les combles. C'est ainsi que sont nées les fameuses "chambres de bonne" parisiennes, ces petits logements perchés sous les toits où logeaient les domestiques, et qui aujourd'hui abritent souvent de jeunes Parisiens ou des étudiants.
Un témoin silencieux de l'Histoire
Votre Carré Parisien a plus de 50 ans. Certains ont même dépassé le siècle d'existence. Fermez les yeux et imaginez tout ce que ce morceau de zinc a traversé, perché là-haut, à observer Paris d'en haut.
Il a vu les saisons défiler : les printemps doux où les marronniers le long des boulevards se couvraient de fleurs blanches, les étés caniculaires où sa surface dépassait les 70 degrés et où les toits de Paris scintillaient sous le soleil, les automnes dorés où les feuilles mortes tourbillonnaient sur les gouttières, et les hivers glacés où la neige recouvrait la capitale d'un silence ouaté.
Il a senti les pluies d'orage tambouriner sur lui pendant des heures, l'eau ruisselant vers les chéneaux centenaires. Il a été caressé par le vent qui souffle sur Paris, ce vent qui apporte tantôt l'odeur de la Seine, tantôt celle des pâtisseries et des cafés en terrasse.
Il a peut-être été témoin de moments historiques : les manifestations de Mai 68 dont les échos montaient jusqu'aux toits, les défilés du 14 juillet avec les Mirages qui fendaient le ciel au-dessus de lui en traçant le drapeau tricolore, les feux d'artifice du Nouvel An qui illuminaient l'horizon parisien, ou même les attentats qui ont secoué Paris et figé la ville dans un silence de deuil.
Il a vu passer les couvreurs-zingueurs, ces artisans du vertige qui marchent sur les toits en pente avec une agilité de funambule, leur sac d'outils en bandoulière. Ces hommes et ces femmes perpétuent un savoir-faire séculaire, transmis de maître à apprenti, un métier d'art si précieux qu'il a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO en novembre 2024.
Il a abrité des centaines, peut-être des milliers de personnes au fil des décennies : des familles entières qui ont grandi sous lui, des couples qui ont vieilli ensemble, des artistes qui ont créé dans leurs mansardes, des écrivains qui ont noirci des pages face aux toits de Paris par la lucarne.
Votre Carré Parisien a été le témoin silencieux de toutes ces vies, de tous ces moments. Il porte en lui l'essence même de Paris, cette ville-monde qui fascine depuis des siècles.
Une pièce unique, littéralement irremplaçable
Quand vous achetez un Carré Parisien, vous devenez l'unique propriétaire de cette pièce précise de Paris. Une fois acquise, elle n'existera plus jamais ailleurs. Personne d'autre au monde ne possède exactement le même morceau que vous.
Chaque carré est différent : certains sont gris foncé presque anthracite, témoins d'une longue exposition aux intempéries et à la pollution parisienne. D'autres sont gris clair, presque argentés, provenant peut-être d'une toiture plus récente ou mieux protégée. Certains ont une surface lisse et uniforme, d'autres présentent une texture granuleuse, presque rocailleuse.
Tous portent les stigmates de leur vie sur les toits : des griffures laissées par les outils des couvreurs lors d'une réparation, des traces d'oxydation formant des motifs abstraits comme des nuages, des petites bosses témoignant d'un impact (une branche tombée lors d'une tempête ? Un oiseau qui s'est posé là des milliers de fois ?), des zones de patine différente selon l'exposition au soleil et à la pluie.
Ces "imperfections" sont en réalité des marques d'authenticité, des preuves tangibles que ce zinc a vécu. Elles racontent une histoire, celle d'une matière qui a travaillé, qui s'est adaptée aux dilatations thermiques, aux cycles gel-dégel, aux variations météorologiques extrêmes que connaît Paris.
Un geste symbolique profond
Offrir Paris en cadeau
Paris n'est pas qu'une ville, c'est un mythe, un symbole universel de beauté, d'art, de romantisme, d'élégance et de culture. Depuis des siècles, Paris fait rêver le monde entier. Elle est la "Ville Lumière", célébrée dans des milliers de chansons, films, romans, tableaux et photographies.
Offrir un morceau de toit de Paris, c'est offrir un peu de ce mythe. C'est permettre à quelqu'un de posséder physiquement un fragment de cette ville qui incarne tant de choses dans l'imaginaire collectif.
Pour un Parisien, c'est un moyen de garder toujours avec soi un morceau de sa ville, même s'il doit la quitter. Pour quelqu'un de province, c'est un lien tangible avec la capitale qui l'attire ou qu'il a visitée. Pour un expatrié français, c'est un morceau de France, un antidote à la nostalgie. Pour un étranger amoureux de Paris, c'est la matérialisation d'un rêve.
L'attachement à un arrondissement
Paris est organisée en vingt arrondissements, chacun ayant sa propre personnalité, son atmosphère unique, son histoire spécifique. Cette organisation administrative, mise en place en 1860 (encore une fois sous l'impulsion d'Haussmann), a créé une mosaïque de quartiers qui forment ensemble la richesse de Paris.
Le 1er arrondissement, c'est le cœur historique : le Louvre, les Tuileries, le luxe de la rue Saint-Honoré, le Palais-Royal avec ses colonnes de Buren. C'est l'élégance et la majesté, le Paris des rois et des musées.
Le 2e, c'est celui de la Bourse et des passages couverts, ces galeries du XIXe siècle magnifiquement restaurées où le temps semble suspendu.
Le 3e arrondissement incarne le Haut-Marais artistique et bohème, avec ses galeries d'art contemporain, le musée des Arts et Métiers, les boutiques de créateurs et les hôtels particuliers Renaissance.
Le 4e est peut-être le plus romantique : l'île de la Cité avec Notre-Dame, l'île Saint-Louis et ses glaces Berthillon, le Marais avec la place des Vosges et ses arcades parfaites, le Centre Pompidou avec sa structure audacieuse. C'est le Paris carte postale.
Le 5e, le Quartier latin, vibre de l'énergie intellectuelle de la Sorbonne, du Panthéon où reposent les grands hommes, des ruelles médiévales et des librairies indépendantes.
Le 6e est celui de Saint-Germain-des-Prés, des cafés littéraires (Flore, Deux Magots, Lipp), du jardin du Luxembourg où les étudiants révisent au soleil, des éditeurs prestigieux. C'est le Paris de Sartre et de Beauvoir.
Le 7e incarne l'élégance bourgeoise et institutionnelle : la Tour Eiffel, les Invalides et le tombeau de Napoléon, le musée d'Orsay, l'Assemblée nationale, les ministères dans leurs hôtels particuliers.
Le 8e, c'est le prestige et le luxe : les Champs-Élysées, l'Arc de Triomphe, le Palais de l'Élysée, les palaces comme le Plaza Athénée, les maisons de haute couture.
Le 9e est éclectique : l'Opéra Garnier avec sa magnificence Second Empire, les Galeries Lafayette et son dôme Art nouveau, Pigalle et ses néons, les passages secrets.
Le 10e est populaire et cosmopolite : les gares du Nord et de l'Est qui voient passer les voyageurs du monde entier, le canal Saint-Martin bordé de bistrots où les jeunes Parisiens se retrouvent.
Le 11e vibre jour et nuit : Bastille et ses bars, Oberkampf et ses clubs, le quartier de la Roquette qui ne dort jamais. C'est le Paris festif et rebelle.
Le 12e allie nature et modernité : le bois de Vincennes, la coulée verte René-Dumont sur l'ancienne ligne de chemin de fer, Bercy et ses anciens entrepôts à vin transformés en espaces culturels.
Le 13e est en pleine mutation : la Bibliothèque nationale de France avec ses tours-livres, le quartier asiatique autour de l'avenue de Choisy, les street art géants, la Butte-aux-Cailles avec son charme de village.
Le 14e est celui de Montparnasse et de ses légendes : la tour qui domine Paris, le cimetière où reposent Baudelaire, Sartre et tant d'autres, les brasseries mythiques La Coupole et Le Select où se retrouvaient les artistes des années folles.
Le 15e est le plus grand et le plus peuplé : le parc André-Citroën et son ballon captif, le Front de Seine et ses tours, un Paris résidentiel et familial.
Le 16e incarne la bourgeoisie parisienne : le Trocadéro face à la Tour Eiffel, Passy et ses boutiques, les musées (Guimet, Marmottan, Palais de Tokyo), les quartiers résidentiels verdoyants.
Le 17e est multiple : les Batignolles et leur parc récent, Monceau et son élégance, les quartiers populaires vers la porte de Clichy.
Le 18e, c'est Montmartre, la Butte, le Sacré-Cœur, la place du Tertre et ses portraitistes, le moulin de la Galette, Pigalle... Le Paris bohème d'Amélie Poulain, de Renoir et de Van Gogh.
Le 19e offre le parc des Buttes-Chaumont avec ses falaises romantiques, le bassin de la Villette où les Parisiens pique-niquent l'été, un Paris populaire et multiculturel.
Le 20e est authentique et vivant : Belleville et ses ateliers d'artistes, Ménilmontant et ses bars alternatifs, le Père-Lachaise où dorment Chopin, Jim Morrison, Édith Piaf et Oscar Wilde. C'est le Paris des artistes fauchés, des révolutionnaires et des poètes.
Choisir un arrondissement, c'est choisir une facette de Paris. C'est dire "j'ai vécu là", "j'y ai été heureux", "c'est mon Paris à moi". C'est ancrer un souvenir, une émotion, dans un lieu précis de la ville.
Offrir à quelqu'un le Carré Parisien de son arrondissement, c'est lui dire : "Je connais ton histoire avec Paris, je sais ce que cet endroit représente pour toi, et je te l'offre pour toujours."
La personnalisation : un message gravé dans l'Histoire
Chaque Carré Parisien peut être personnalisé avec une gravure : des initiales, une date, une adresse, un message court. Cette gravure transforme l'objet en mémoire personnelle, en relique intime.
Imaginez graver les initiales d'un couple avec la date de leur rencontre : ce zinc qui a vu tant d'histoires d'amour parisiennes porte maintenant la leur, inscrite pour toujours dans la matière.
Gravez une adresse, celle de l'appartement où quelqu'un a vécu ses plus belles années, celle de l'immeuble qui l'a vu grandir, celle de l'entreprise où il a construit sa carrière. Ce morceau de toit vient peut-être de cet immeuble précis, ou d'un bâtiment voisin. Il faisait partie du même paysage urbain.
Inscrivez une date anniversaire : celle d'une naissance, d'un mariage, d'un diplôme, d'un départ à la retraite. Le zinc porte cette date maintenant, comme il portait déjà en lui toutes les dates importantes de ceux qui ont vécu sous lui.
Cette personnalisation crée un lien émotionnel puissant entre l'objet et son propriétaire. Ce n'est plus un simple morceau de zinc, c'est SON morceau de Paris, avec SON histoire gravée dessus.
Un objet qui incarne des valeurs contemporaines
L'économie circulaire et le réemploi
À l'heure où l'urgence écologique s'impose à tous, où chaque geste compte, où la surconsommation montre ses limites catastrophiques, offrir un Carré Parisien est un acte engagé.
Ce zinc n'est pas neuf. Il a déjà eu une vie, une longue vie utile. Pendant des décennies, il a protégé les Parisiens de la pluie, du froid, de la chaleur. Il a rempli sa fonction première avec fidélité. Aujourd'hui, au lieu d'être jeté, fondu ou recyclé (processus énergivore qui détruit la matière), il est réemployé. On lui donne une seconde vie, différente mais tout aussi noble.
Le réemploi, contrairement au recyclage, ne nécessite pas de transformation industrielle lourde. On ne refond pas le zinc, on ne le traite pas chimiquement, on ne consomme pas d'énergie considérable. On le récupère simplement lors de chantiers de rénovation, on le nettoie, on le découpe, on le travaille artisanalement. L'empreinte carbone est minimale.
Dans une société où l'obsolescence programmée règne, où les objets sont conçus pour ne pas durer, où on jette et remplace sans cesse, un Carré Parisien raconte une autre histoire : celle d'un matériau qui traverse le temps, qui est assez beau et assez fort pour avoir deux vies complètes.
C'est aussi une critique subtile de notre rapport aux objets. Nous recherchons constamment le neuf, le brillant, le parfait. Mais le neuf n'a pas d'âme, pas d'histoire. Ce zinc patiné, avec ses traces et ses imperfections, nous rappelle que la beauté peut résider dans l'usure, que les marques du temps sont des cicatrices honorables, que la perfection lisse et standardisée est moins intéressante que la singularité imparfaite.
Le made in France et l'artisanat
Chaque Carré Parisien est fabriqué en France, à Paris ou en région parisienne, par des artisans qui maîtrisent leur métier.
Dans un monde globalisé où la plupart des objets sont produits à l'autre bout du monde dans des usines géantes, souvent dans des conditions sociales et environnementales questionnables, choisir du made in France est un acte de résistance économique et éthique.
C'est soutenir l'emploi local, des artisans qui paient leurs charges en France, qui transmettent leur savoir-faire, qui perpétuent des métiers d'art menacés. C'est s'assurer que l'objet a été fabriqué dans le respect de normes sociales strictes, avec un salaire décent et des conditions de travail dignes.
C'est aussi privilégier les circuits courts : le zinc provient de toits parisiens, il est transformé en région parisienne, et il sera offert à des Franciliens ou des amoureux de Paris. Le parcours est cohérent, logique, minimal.
Le travail artisanal apporte une qualité qu'aucune production industrielle de masse ne peut égaler. Chaque pièce est manipulée par des mains expertes, des yeux attentifs vérifient la qualité, des gestes précis assemblent les éléments. Il y a du soin, de l'attention, du temps accordé. L'artisan met une part de lui-même dans ce qu'il crée.
Quand vous offrez un Carré Parisien, vous offrez aussi ce travail, ce soin, cette expertise. Vous valorisez un savoir-faire contre la standardisation, l'humain contre la machine, la qualité contre la quantité.
Un cadeau éco-responsable qui a du sens
De plus en plus de gens cherchent à offrir des cadeaux qui ont du sens, qui ne sont pas du superflu inutile qui finira au fond d'un placard ou à la poubelle. Ils veulent que leur argent serve à quelque chose de bien, que l'objet offert ait une vraie valeur (pas seulement marchande), qu'il raconte quelque chose.
Un Carré Parisien coche toutes ces cases. C'est un objet réemployé (donc écologique), made in France (donc éthique), artisanal (donc de qualité), chargé d'histoire (donc émouvant), personnalisable (donc unique), décoratif (donc utile), et symbolique (donc porteur de sens).
À 69€, il se situe dans une gamme de prix raisonnable pour un cadeau significatif : assez cher pour montrer qu'on a fait un effort et qu'on considère la personne, mais pas excessif au point d'être ostentatoire ou de mettre mal à l'aise.
C'est un cadeau qui parle de vous autant que de la personne qui le reçoit. Il dit : "Je te connais, je sais ce qui te touche, j'ai pensé à quelque chose de spécial pour toi." Il dit aussi : "Je partage tes valeurs concernant l'écologie, l'histoire, le patrimoine, la qualité."
Un objet de décoration singulier
Une pièce de design intemporel
Le Carré Parisien n'est pas un bibelot kitsch ou un gadget touristique cheap. C'est un véritable objet de design, pensé pour s'intégrer harmonieusement dans un intérieur contemporain.
Le support en bois apporte de la chaleur et contraste élégamment avec le métal froid du zinc. Le plan de Paris sérigraphié en négatif (le dessin apparaît en transparence) est à la fois lisible et discret, informatif et esthétique. L'arrondissement mis en focus attire immédiatement l'œil sans être criard.
Les dimensions sont étudiées pour être imposantes sans être envahissantes. L'objet a une présence, il attire le regard, il suscite la curiosité, mais il ne domine pas l'espace. Il se pose sur une étagère, se suspend au mur, trouve sa place naturellement.
Le style est intemporel. Ce n'est pas une mode passagère, un design qui datera dans cinq ans. C'est une esthétique sobre, épurée, qui traverse les époques. Le zinc gris s'accorde avec tout : un intérieur minimaliste scandinave, un loft industriel, un appartement haussmannien classique, une décoration bohème, un bureau moderne.
C'est aussi un objet de conversation. Les invités le remarquent, posent des questions : "C'est quoi ?" "Ça vient d'où ?" Et là, vous racontez l'histoire. Vous expliquez que c'est un vrai morceau de toit parisien, qu'il a plus de 50 ans, qu'il a vu l'Histoire se faire. Vous créez du lien, vous partagez quelque chose de votre identité.
Un objet évolutif qui se patine avec vous
Le zinc est une matière vivante. Même chez vous, il continue à évoluer lentement. Selon l'exposition à la lumière, à l'humidité, à l'air, sa patine va changer subtilement au fil des années.
Il peut s'éclaircir légèrement ou au contraire foncer un peu. De nouvelles nuances peuvent apparaître. La matière travaille, respire, vit. C'est une caractéristique fascinante : vous ne possédez pas un objet figé pour toujours, mais un objet qui évolue avec vous, qui vieillit à vos côtés.
Cette dimension temporelle crée un lien particulier. Dans vingt ans, ce Carré Parisien ne sera plus exactement le même qu'aujourd'hui, comme vous ne serez plus exactement la même personne. Mais vous aurez vieilli ensemble, lui dans votre salon, vous dans votre vie.
Pour qui offrir un Carré Parisien de toit de paris?
Les Parisiens d'origine
Pour quelqu'un qui est né à Paris, qui y a grandi, qui y a ses racines familiales, un Carré Parisien est un ancrage identitaire fort.
Paris évolue constamment. Les quartiers se gentrifient ou se dégradent, les commerces changent, les immeubles sont rénovés, certains bâtiments disparaissent. Le Paris d'aujourd'hui n'est déjà plus celui d'il y a vingt ans. Les transformations urbaines sont incessantes.
Dans ce flux permanent, posséder un morceau physique du vieux Paris, un élément qui était déjà là avant eux et qui le sera après, procure un sentiment de continuité rassurant. C'est une façon de dire : "Je fais partie de cette ville, elle fait partie de moi, et voici la preuve tangible."
Pour un Parisien qui déménage en province ou à l'étranger, c'est encore plus poignant. Partir de Paris, pour beaucoup, c'est un arrachement. On emporte avec soi des souvenirs, des photos, mais avoir un véritable morceau de la ville, c'est différent. C'est emporter Paris physiquement. C'est se dire qu'on aura toujours un bout de chez soi, où qu'on aille.
Les provinciaux amoureux de Paris
Pour les Français qui ne sont pas Parisiens mais qui ont une relation forte avec la capitale (études à Paris, premiers amours parisiens, premiers jobs, week-ends réguliers, fascination culturelle), Paris occupe une place spéciale dans leur parcours.
Ces gens ont souvent un arrondissement fétiche : celui où ils logeaient en coloc étudiante, celui où se trouve leur restaurant préféré, celui qu'ils arpentaient le dimanche matin. Leur offrir le Carré Parisien de cet arrondissement, c'est valider l'importance de Paris dans leur vie, c'est reconnaître ce lien affectif.
C'est aussi leur permettre de ramener un peu de Paris chez eux, dans leur ville ou leur village. Quand ils regarderont ce morceau de zinc dans leur salon à Lyon, Toulouse, Nantes ou Strasbourg, ils se replongeront dans leurs souvenirs parisiens. Ils entendront à nouveau les klaxons, le bruit du métro qui sort des bouches d'aération, les terrasses qui s'animent le soir. Ils sentiront l'odeur des boulangeries, du métro, des marronniers en fleurs.
Les expatriés français
Pour un Français vivant à l'étranger, Paris (et plus largement la France) manque énormément. Même s'ils sont heureux dans leur nouvelle vie, même s'ils se sont intégrés, il y a toujours une partie d'eux qui reste française, qui reste parisienne si Paris fait partie de leur histoire.
La nostalgie du pays est un sentiment puissant. On se souvient avec émotion de détails qu'on ne remarquait même pas quand on vivait sur place : la forme particulière des toits parisiens justement, le bruit des volets qui se ferment, l'accent parisien, les codes sociaux, les rituels du quotidien.
Un Carré Parisien, pour un expatrié, c'est un antidote à la nostalgie. C'est un morceau de la France matérialisé, qu'on peut toucher quand le mal du pays se fait trop fort. C'est une racine, un ancrage, un rappel d'où on vient.
C'est aussi quelque chose qu'on peut montrer à ses enfants nés à l'étranger, pour leur expliquer d'où viennent leurs parents, leur transmettre une part de leur héritage culturel. "Tu vois, ça c'est un morceau de Paris, la ville d'où vient papa/maman. C'est une ville très spéciale, avec des toits comme ça partout. Un jour, on ira et tu verras des milliers de toits pareils."
Les étrangers francophiles
Paris fascine le monde entier depuis des siècles. C'est une des villes les plus visitées au monde, une des plus fantasmées aussi. Pour beaucoup d'étrangers, Paris représente l'élégance, la romance, l'art de vivre, la culture, l'Histoire avec un grand H.
Des millions de touristes visitent Paris chaque année et repartent avec des souvenirs : des tours Eiffel miniatures fabriquées en Chine, des bérets, des tee-shirts "I love Paris", des cartes postales. Tous ces souvenirs sont génériques, standardisés, sans âme.
Un Carré Parisien est à l'opposé total. C'est un souvenir authentique, un vrai morceau de Paris, quelque chose qu'on ne trouve nulle part ailleurs, qui n'est pas une copie mais un original. Pour un touriste qui a été bouleversé par Paris, qui en est tombé amoureux, c'est le souvenir ultime.
Imaginez une Japonaise qui a visité Paris pour son voyage de noces et qui a été émerveillée. Elle repart avec un Carré Parisien du 4e arrondissement (où elle a visité Notre-Dame et s'est promenée sur l'île Saint-Louis). Chez elle à Tokyo, quand elle regarde ce morceau de zinc accroché au mur, elle revit instantanément ces moments magiques. Elle se revoit marcher main dans la main avec son mari le long des quais de Seine. Elle ré-entend les cloches de Notre-Dame (avant l'incendie). Elle ressent l'émotion intacte.
Pour les étrangers qui apprennent le français, qui sont passionnés par la culture française, qui rêvent de Paris sans peut-être pouvoir y aller, posséder un vrai morceau de Paris est aussi très signifiant. C'est matérialiser le rêve. C'est se dire "j'ai un bout de Paris chez moi, la ville existe vraiment, je fais partie de son histoire maintenant puisque je possède un morceau d'elle."
Les passionnés d'architecture et de patrimoine
Il existe une communauté importante de gens passionnés par l'architecture, l'urbanisme, le patrimoine bâti. Ces personnes peuvent passer des heures à observer les façades, à comprendre les styles architecturaux, à étudier l'évolution urbaine d'une ville.
Pour eux, les toits de Paris sont un sujet en soi. Ils connaissent l'histoire du zinc haussmannien, ils savent reconnaître les différents types de couverture, ils apprécient l'unité esthétique que créent ces toitures gris-bleu sur tout Paris. Certains sont des "toiturophiles", terme qui désigne les amateurs de toits.
Posséder un fragment authentique de ces toits qu'ils admirent, pour eux, c'est comme pour un mélomane posséder un instrument ayant appartenu à un grand musicien, ou pour un cinéphile posséder un accessoire ayant servi dans un film culte. C'est un objet de collection, de passion, qui a une valeur sentimentale inestimable.
D'autant plus que les toits de zinc parisiens sont menacés à long terme. À cause du changement climatique, ces toits en métal deviennent problématiques : ils atteignent des températures extrêmes l'été (plus de 70°C) et rendent les derniers étages inhabitables lors des canicules. Des voix s'élèvent pour qu'on change progressivement ces toitures pour des matériaux plus adaptés.




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