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Comment les entreprises peuvent-elles optimiser les coûts liés au réemploi des ardoises

L’optimisation des coûts liés au réemploi des ardoises repose sur une gestion rigoureuse des opérations, une anticipation logistique et une intégration stratégique du réemploi dès la conception du projet. Voici les principales actions recommandées :



1. Industrialiser et professionnaliser le reconditionnement

  • Automatiser et standardiser les processus de tri, nettoyage et qualification : L’industrialisation de ces étapes permet de réduire le poids du reconditionnement, qui représente en moyenne 40 % du coût total du réemploi.

  • Former les équipes : La formation des entreprises de dépose et des opérateurs au diagnostic ressource, à la dépose sélective et au reconditionnement améliore la qualité et limite les pertes, réduisant ainsi les coûts globaux.


2. Anticiper la logistique et mutualiser les ressources

  • Optimiser transport et stockage : Anticiper la demande, planifier les flux et intégrer la compétence logistique dès la phase de conception permettent de limiter les coûts de stockage et de transport, qui pèsent pour environ 8 % du coût total.

  • Développer un stock interne : Gérer un stock tampon d’ardoises réemployables issues de différents chantiers permet de répondre rapidement à la demande et d’éviter l’achat en urgence de lots complémentaires plus coûteux.


3. Intégrer le réemploi dès la conception

  • Concevoir à partir des matériaux disponibles : Plus la maîtrise d’œuvre conçoit le projet en fonction des ardoises réemployables identifiées, moins il y a de coûts d’adaptation, de refaçonnage ou de complément de lot.

  • Impliquer les acteurs en amont : Associer les entreprises, architectes et maîtres d’ouvrage dès le début favorise une meilleure organisation et une réduction des surcoûts liés à la gestion des imprévus.


4. Recourir au réemploi direct et aux circuits courts

  • Réemploi sur site ou via réseaux locaux : Utiliser les ardoises récupérées sur le même chantier ou via des plateformes locales permet de réduire à zéro le coût d’achat de la matière et de limiter les frais logistiques.

  • Collaborer avec des plateformes spécialisées : Ces structures facilitent l’accès à des matériaux déjà triés et conditionnés, optimisant ainsi le temps et les coûts de préparation.


5. S’appuyer sur l’expérience et le retour d’information

  • Capitaliser sur l’expérience : L’expérience acquise sur plusieurs chantiers permet d’affiner l’estimation des coûts opérationnels (dépose, tri, stockage, transport, tests) et d’éviter les erreurs coûteuses.

  • Développer des outils de suivi et de calcul : Utiliser des outils de reporting et de calcul des coûts spécifiques au réemploi facilite la maîtrise budgétaire et l’optimisation continue.


6. Former et sensibiliser tous les acteurs

  • Former les équipes à tous les métiers du reconditionnement : Cela comprend non seulement la couverture, mais aussi la logistique, la gestion de stock et la traçabilité, pour fluidifier la chaîne de valeur et limiter les pertes.



Les entreprises peuvent optimiser les coûts du réemploi des ardoises en industrialisant le reconditionnement, en anticipant la logistique, en intégrant le réemploi dès la conception, en privilégiant le réemploi direct et les circuits courts, et en capitalisant sur l’expérience et la formation des équipes. Ces leviers permettent de rendre le réemploi économiquement compétitif face au neuf tout en réduisant l’empreinte environnementale du projet.

 
 
 
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