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Qu’est-ce qu’une démarche bas carbone dans le bâtiment ?

La démarche bas carbone vise à réduire l’empreinte carbone d’un projet de construction ou de réhabilitation, en prenant en compte l’ensemble de son cycle de vie : extraction des matériaux, fabrication, transport, mise en œuvre, usage et fin de vie.Dans ce contexte, le choix des matériaux joue un rôle déterminant : plus leur impact carbone est faible, plus le projet est vertueux.

C’est là que le réemploi entre en jeu. Contrairement au recyclage, qui nécessite souvent une transformation lourde, le réemploi consiste à réutiliser des matériaux existants sans modification majeure, prolongeant leur vie utile tout en évitant la production de matière neuve.

L’ardoise bretonne : un matériau local, durable et chargé d’histoire

Présente sur les toitures bretonnes depuis des siècles, l’ardoise est un matériau emblématique du patrimoine régional. Elle est appréciée pour sa résistance naturelle, sa longévité (souvent plus de 100 ans) et son esthétique sobre et élégante.

Issue de carrières locales comme celles de Maël-Carhaix ou de Trélazé (historique mais fermée depuis), l’ardoise bretonne incarne un savoir-faire régional profondément ancré dans le territoire. Aujourd’hui, de nombreuses couvertures anciennes déposées lors de rénovations peuvent être soigneusement récupérées, triées et réemployées.


Pourquoi réemployer l’ardoise dans la construction et la signalétique ?

1. Un gain carbone significatif

Réutiliser une ardoise existante permet d’éviter l’extraction, le transport longue distance et la transformation associés à une ardoise neuve. Le gain carbone peut atteindre plusieurs centaines de kg de CO₂ par tonne, selon les cas.

Chez Toit de Paris, nous réalisons une traçabilité complète des ardoises réemployées, incluant leur provenance, leur condition de réutilisation, et leur impact carbone évité, pour des chantiers plus responsables et mesurables.

2. Un matériau qui raconte une histoire

Chaque ardoise porte en elle la mémoire du bâtiment d’origine. Son réemploi dans un nouveau projet (bâtiment ou signalétique) permet d’ancrer l’objet dans une continuité patrimoniale. C’est particulièrement pertinent pour les sites classés, les centres-bourgs rénovés ou les projets de tourisme culturel.

3. Une réponse aux attentes des maîtres d’ouvrage publics

De plus en plus de collectivités recherchent des solutions de signalétique ou de rénovation cohérentes avec l’identité de leur territoire, tout en répondant à des objectifs de sobriété carbone. Le réemploi d’ardoise bretonne est une réponse concrète à cette double exigence.


Toit de Paris : spécialiste du réemploi d’ardoise au service du patrimoine

Toit de Paris propose une solution clé en main de collecte, tri, nettoyage, caractérisation et valorisation de l’ardoise bretonne pour des usages variés :

  • Réemploi en couverture

  • Réutilisation en signalétique patrimoniale (plaques, panneaux, fléchage)

  • Création de supports pédagogiques ou scénographiques

Notre expertise repose sur un réseau d’artisans locaux, un atelier de transformation spécialisé, et une approche rigoureuse de la traçabilité et de la qualité des matériaux. Chaque panneau ou tuile réemployée est accompagnée d’une fiche matière avec son origine, ses caractéristiques et son potentiel d’impact carbone évité.


Conjuguer impact, patrimoine et esthétique

Le réemploi de l’ardoise bretonne permet de concilier exigence environnementale, valeur patrimoniale et qualité esthétique. C’est une démarche de bon sens, au croisement de la tradition et de l’innovation, au service des maîtres d’ouvrage, des architectes et des collectivités soucieuses de préserver leur identité tout en bâtissant l’avenir.

 
 
 
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